Saïsei, animal sauvage.

Salut, Moi c'est Saïsei Alias lulu, Gaelle de mon prenom irl. Ce perso est un reroll, mon main est luluciole, chasseresse.

Certains des membres de la guilde me connaisse déjà pour les autres et bien j'ai hate d'apprendre a vous connaitre et de rp avec vous!

Voili voilou donc voici ma petite histoire enfin plutot celle de mon perso que je viens de pondre à l'instant!

Bonne lecture!

Druidesse sauvage et farouche, Saïsei vivait seule et loin de tous au plus profond des neiges de berceau de l’hivers….
Reclus loin des hommes et des worgens depuis la mort de sa famille, elle ne pouvait compter que sur elle-même et n’avait confiance en personne. Elle avait oublié progressivement la vie d’humain, toujours sous forme de félin ou de rapace, parcourant son territoire, elle était devenue progressivement animal.
Sa vie se résumait à chasser et survivre tant bien que mal sur les terres gelées où elle avait élue domicile.

L’histoire qui nous intéresse commence un matin, à l’heure où l’obscurité cède sa place à l’aube glaciale.

La druidesse, grand félin blanc au pelage immaculé ouvre un œil. La nuit a été froide, elle n’a rien mangé depuis deux jours et son estomac commence à crier famine. Elle se lève et s’étire, flegmatique félin aux yeux de glace. Elle se mit en marche, son allure est souple et ses pas silencieux.

Elle était en quête d’un potentiel déjeuné lorsqu’elle le flaira. Un intrus s’était introduit sur son territoire !

Elle se mit donc en chasse et le traqua pendant les heures qui suivirent, flairant chaque arbre, chaque pierre, chaque tas de neige.
La neige fraîche de cette nuit ne l’aidait pas à retrouver sa trace, mais elle finit par trouver des empreintes toutes fraiche.
Nul doute, il s’agissait d’un ours, et de bonne taille si elle en jugeait pas ses traces.

Elle se rapprochait de lui elle le savait.
Soudain un bruit devant elle. Le silence. Puis un autre.
Elle avança, tapis dans la neige, rampant presque, silencieusement, telle une ombre. Quiconque serait passé par là ne l’aurait repéré qu’en cherchant avec attention. Et même alors il n’aurait vu que les rayures sombres de ses pattes ornées de bracelet, ainsi que le collier qui sortait à peine de sa crinière, et bien sur ses yeux bleu comme l’azur, froids et calculateurs.

L’ours était énorme. Le plus énorme qu’elle n’eut jamais vu. Sa fourrure était constellée de cicatrices, preuves de ses nombreux combats, et de ses nombreuses victoires et victimes.
Il était en train de dévorer les restes d’un cerf.
Il tournait le dos à la druidesse qui en profita pour fondre sur lui en silence.

Elle lui sauta sur l’échine, plantant griffes et crocs dans sa chair. L’ours rugit de douleur, ses yeux rouges roulaient dans leurs orbites.
Il perdit l’équilibre en tentant de se débarrasser d’elle et tomba de tout son poids, écrasant a moitié le félin qui fut obligé de lâcher sa proie.
L’ours se releva, libérait de la prise du prédateur, et lui fit face.
Le combat qui s’en suivi fut des plus brutal. La druidesse avait le dessus car elle était rapide et souple, ses griffes lacéraient la bête, l’affaiblissant de seconde en seconde jusqu’au moment où elle vit une ouverture sur sa gorge et lui ouvrit d’un coup de croc.
Mais dans un ultime effort, l’ours envoya valser contre les rochers le félin, le gratifiant d’un coup de patte qui lui déchira le flanc droit. Puis dans un dernier soupir il s’effondra.


La druidesse ouvrit les yeux. il lui fallut du temps pour voir clair, elle se sentait terriblement faible et une douleur cuisante lui parcourait le flanc.
Soudain elle se rappela l’ours et se releva d’un bond pour retomber aussitôt, trop faible encore.
Un feu crépitait, répandant une douce chaleur dans l’abri qui n’était pas le sien.
Un homme était accroupi devant un lapin en train de cuire. Il lui parla lui expliquant qu’elle n’avait rien a craindre. Elle comprit alors que ses plaies avaient été pensées par l’homme, et qu’il l’avait sauvé alors qu’elle se vidait de son sang, tachant de rouge son pelage soyeux.

C’est ainsi qu’elle fit la connaissance de Thelaron. Elle lui devait la vie, et pour la première fois depuis des années offrit sa confiance à quelqu’un. Elle jura de le suivre pour le protéger, payant ainsi sa dette envers son ami.